Après un traumatisme
La méthode ne s’applique pas qu’aux grands chocs, mais aussi aux plus petits traumatismes, comme les expériences pénibles laissant un souvenir trop empreint de
souffrance.
« Venue consulter pour des angoisses et des paniques auxquelles je ne trouvais aucune cause, raconte Cécile, la quarantaine sur le site de Psychologies.com, j’ai choisi un souvenir pénible où j’avais pris la fuite. Après une série de “balayages”, j’ai senti une douleur très forte dans mes jambes. Mon thérapeute m’a alors demandé de regarder ses doigts et a répondu : “OK, on va faire partir ça !” La douleur et l’émotion liées au souvenir ont disparu en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, j’étais scotchée ! Puis, nous avons installé une croyance positive à la place de la croyance négative en rapport avec cette émotion. “Je suis nulle” devait être remplacé par “Je suis quelqu’un de bien”. Soudainement très calme, je me suis sentie respirer comme jamais. »
L’EMDR peut aussi se révéler efficace dans d’autres types d’affections, comme la toxicomanie, l’anorexie ou la dépression. « Cette méthode voit s’ouvrir sans cesse de nouvelles perspectives, telles la dépression sans cause traumatique ou la schizophrénie à ses débuts », explique Jacques Roques, psychologue, psychanalyste et vice-président d’EMDR-France.
Seuls les cas de psychose, les états suicidaires et les troubles cardiaques récents figurent parmi les contre-indications.